Novembre 2024 : un point sur les vaccinations contre la grippe et le Covid-19

Depuis le 15 octobre 2024,  début de la campagne, vous pouvez vous faire vacciner contre la grippe saisonnière mais aussi contre le Covid 19 toujours présent. 

Les personnes les plus fragiles, pour lesquelles la vaccination contre la grippe est recommandée, sont également à risque d’infection grave au Covid-19.

Pourquoi cette campagne ?

Les personnes fragiles (seniors, individus souffrant de maladies chroniques, femmes enceintes, personnes immunodéprimées, etc.) sont plus exposées aux formes graves de certaines infections virales. La vaccination demeure l’une des méthodes les plus efficaces pour les protéger, en renforçant leur immunité et en réduisant la propagation des maladies.

Groupes concernés :

• Personnes âgées de 65 ans et plus

• Personnes atteintes de maladies chroniques (diabète, hypertension, maladies respiratoires, etc.)

• Personnes immunodéprimées

• Femmes enceintes

• Personnes en situation d’obésité morbide

• Professionnels de santé

Objectifs :

1. Réduire les hospitalisations liées aux complications de la grippe et des infections respiratoires.

2. Soulager le système de santé en diminuant la pression sur les hôpitaux et les urgences pendant l’hiver.

3. Protéger les plus fragiles en favorisant une meilleure couverture vaccinale.

Modalités de vaccination :

• Les personnes éligibles peuvent se faire vacciner gratuitement dans les pharmacies, les centres de vaccination, ou chez leur médecin généraliste.

• Pour éviter toute rupture d’approvisionnement, les vaccins sont disponibles en priorité pour les populations cibles.

Vaccins disponibles :

• Vaccin contre la grippe saisonnière

• Vaccin contre le COVID-19 (rappel adapté aux dernières souches)

Comment se faire vacciner ?

• Contactez la pharmacie pour prendre rendez-vous au 02 33 53 04 05

• Prendre RV sur notre site Doctolib : LIEN 

Le check-up santé des enfants au moment de la rentrée est essentiel pour assurer qu’ils sont en bonne santé et prêts à entamer la nouvelle année scolaire. Voici les points importants à vérifier lors de ce bilan, à adapter en fonction de l'enfant : 

1. Examen médical général

• Croissance : Vérification du poids, de la taille, et de l’indice de masse corporelle (IMC) pour s’assurer que l’enfant grandit normalement.

• Examen physique : Vérification de la posture

• Vaccinations : Vérification que les vaccins obligatoires et recommandés sont à jour (DTP, ROR, hépatite B, etc.). Les rappels sont parfois nécessaires à l’âge scolaire.

• Développement : Discussion sur les étapes de développement, les capacités motrices et cognitives de l’enfant, et le comportement à l’école.

2. Santé bucco-dentaire

• Un contrôle chez le dentiste est conseillé au moins une fois par an pour détecter d’éventuelles caries ou des problèmes orthodontiques. Les soins préventifs sont essentiels pour éviter des problèmes à long terme.

3. Vision

• Un dépistage des troubles visuels (myopie, hypermétropie, astigmatisme) est crucial, surtout si l’enfant se plaint de maux de tête ou a du mal à voir le tableau à l’école. Un rendez-vous chez un ophtalmologue est recommandé avant la rentrée.

4. Audition

• Un test auditif peut être utile si l’enfant montre des signes de difficultés à entendre ou si l’enseignant note une inattention en classe. Une bonne audition est essentielle pour l’apprentissage.

5. Sommeil

• Vérification des habitudes de sommeil : L’enfant dort-il suffisamment ? La qualité du sommeil est-elle adéquate ? Un manque de sommeil peut affecter la concentration et la performance scolaire.

6. Alimentation et activité physique

• Évaluation des habitudes alimentaires et conseils sur une alimentation équilibrée et adaptée aux besoins nutritionnels de l’enfant.

• Encourager l’activité physique régulière pour prévenir l’obésité et améliorer la santé globale. Pensez à demander à votre médecin les certificats nécessaires à la pratique du sport hors scolaire. 

7. Bien-être et confiance en soi

• Discutez de l’humeur, du stress lié à l’école, des amitiés, et des éventuelles préoccupations émotionnelles. La rentrée peut être une période anxiogène pour certains enfants, et il est important de détecter les signes de stress ou d’anxiété.

8. Allergies et maladies chroniques

• Si l’enfant souffre d’allergies alimentaires, respiratoires ou de maladies chroniques (asthme, diabète, etc.), assurez-vous que les traitements sont à jour et que les enseignants sont informés des précautions à prendre.

En résumé, un bilan de santé complet avant la rentrée permet de détecter d’éventuels problèmes de santé et de les traiter rapidement. Cela permet également aux parents de se sentir rassurés et de commencer l’année scolaire du bon pied.

Bonne rentrée ! 

Vaccination des Adolescents, on fait le point avant la rentrée  

1. Quels sont les vaccins obligatoires ?

• Diphtérie, tétanos et poliomyélite (DTP) : Un rappel est recommandé à l’âge de 11-13 ans.

• Coqueluche : Un rappel est recommandé à l’âge de 11-13 ans en même temps que le DTP.

• Hépatite B : Si la vaccination n’a pas été faite en bas âge, elle peut être réalisée à l’adolescence.

2. Quels sont les vaccin recommandés ?

• Papillomavirus humain (HPV) : Recommandé pour les filles et les garçons entre 11 et 14 ans, avec un rattrapage  possible jusqu’à 19 ans.

• Méningocoque C : Une dose de rappel est recommandée entre 11 et 13 ans si la vaccination n’a pas été faite plus jeune.

• Rougeole, oreillons, rubéole (ROR) : Deux doses sont recommandées si elles n’ont pas été faites plus tôt. Un rattrapage est possible jusqu’à 18 ans pour ceux qui n’ont pas reçu les deux doses.

3. Quels sont les vaccins spécifiques ?

• Grippe : Recommandé chaque année pour les adolescents ayant des maladies chroniques ou vivant dans l’entourage de personnes fragiles.

• Tuberculose (BCG) : Recommandé pour les adolescents à risque élevé en particulier ceux vivant ou se déplaçant dans des zones de forte incidence de la tuberculose. (À l’échelle mondiale, la tuberculose est la deuxième cause de mortalité due à une maladie infectieuse, derrière la COVID-19, et avant le sida). 

Il est important de vérifier le carnet de santé et de vaccination pour s’assurer que toutes les doses recommandées ont été administrées et de consulter un professionnel de santé pour les rattrapages nécessaires.

Est-ce bon pour ma santé de m'exposer au soleil ? 

L’exposition au soleil est un sujet qui suscite de nombreuses discussions, surtout en raison de ses effets variés sur la santé. Comprendre les bienfaits et les inconvénients de cette exposition est essentiel pour profiter des avantages du soleil tout en minimisant les risques.

Les Bienfaits de l’Exposition au Soleil

1.   Synthèse de la Vitamine D : Le principal bénéfice de l’exposition au soleil est la production de vitamine D. Cette vitamine est cruciale pour la santé des os, le fonctionnement du système immunitaire et la prévention de certaines maladies chroniques. Quelques minutes d’exposition quotidienne suffisent souvent pour répondre aux besoins en vitamine D.

2.   Amélioration de l’Humeur : La lumière solaire stimule la production de sérotonine, un neurotransmetteur qui améliore l’humeur et aide à prévenir la dépression. L’exposition au soleil peut ainsi réduire les symptômes du trouble affectif saisonnier (TAS) et améliorer le bien-être général.

3.   Régulation du Sommeil : La lumière naturelle aide à réguler les cycles circadiens, ce qui peut améliorer la qualité du sommeil. En s’exposant au soleil pendant la journée, on favorise un meilleur endormissement et un sommeil plus réparateur la nuit.

4.   Effets Bénéfiques sur la Peau : Pour certaines conditions cutanées comme le psoriasis, l’acné et l’eczéma, une exposition modérée au soleil peut avoir des effets thérapeutiques. Les rayons UV peuvent aider à réduire l’inflammation et favoriser la guérison.

Les Inconvénients de l’Exposition au Soleil

1.   Risque de Cancer de la Peau : Une exposition excessive et non protégée aux rayons UV du soleil est la principale cause des cancers de la peau, y compris les mélanomes, qui sont particulièrement dangereux. Il est crucial de protéger sa peau avec des vêtements, des chapeaux et de la crème solaire.

2.   Vieillissement Prématuré de la Peau : Les rayons UV accélèrent le vieillissement de la peau, provoquant des rides, des taches pigmentaires et une perte de fermeté. L’utilisation régulière de crème solaire peut aider à prévenir ces effets.

3.   Coup de Soleil et Déshydratation : Une exposition prolongée au soleil peut entraîner des coups de soleil, qui sont non seulement douloureux mais aussi dommageables pour la peau. De plus, l’exposition au soleil peut provoquer une déshydratation, surtout pendant les périodes de chaleur intense.

4.   Problèmes Oculaires : Les rayons UV peuvent également endommager les yeux, augmentant le risque de cataractes et autres maladies oculaires. Le port de lunettes de soleil avec une protection UV adéquate est essentiel pour préserver la santé des yeux.

L’exposition au soleil présente des avantages considérables pour la santé, mais il est crucial de s’exposer de manière responsable. Une exposition modérée, accompagnée de mesures de protection adéquates, permet de bénéficier des bienfaits du soleil tout en minimisant les risques. En adoptant une approche équilibrée, on peut profiter du soleil de manière sûre et bénéfique pour la santé.

L'exposition au soleil en fonction de l'âge 

L’exposition au soleil doit être adaptée en fonction de votre âge pour maximiser les bienfaits tout en minimisant les risques. Voici des recommandations générales pour différents groupes d’âge :

Bébés et Jeunes Enfants (0-3 ans)

1.   Éviter l’Exposition Directe : La peau des bébés est très sensible aux rayons UV. Il est recommandé d’éviter l’exposition directe au soleil, surtout pour les bébés de moins de 6 mois.

2.   Protection Maximale : Utilisez des vêtements protecteurs, des chapeaux à larges bords et des lunettes de soleil. Appliquez une crème solaire à large spectre SPF 30 ou plus sur les zones exposées, même pour les enfants de plus de 6 mois.

3.   Horaires : Évitez de sortir en plein soleil entre 10 h et 16 h, lorsque les rayons UV sont les plus intenses.

Enfants (3-12 ans)

1.   Jeux à l’Ombre : Encouragez les activités à l’ombre, particulièrement pendant les heures de fort ensoleillement.

2.   Vêtements Protecteurs : Faites porter des vêtements couvrants, des chapeaux et des lunettes de soleil. Appliquez régulièrement une crème solaire SPF 30 ou plus.

3.   Habitudes Saines : Apprenez-leur l’importance de la protection solaire dès le plus jeune âge pour développer de bonnes habitudes.

Adolescents (13-18 ans)

1.   Sensibilisation : Informez-les sur les risques de l’exposition excessive au soleil, y compris le cancer de la peau et le vieillissement prématuré.

2.   Protection Solaires : Encouragez l’utilisation régulière de crème solaire, de vêtements protecteurs et de lunettes de soleil.

3.   Autobronzants : Dissuadez l’utilisation de cabines de bronzage et orientez-les vers des alternatives plus sûres comme les autobronzants.

Adultes (19-59 ans)

1.   Exposition Modérée : Une exposition quotidienne modérée de 10 à 30 minutes peut suffire pour synthétiser la vitamine D nécessaire.

2.   Protection Quotidienne : Utilisez une crème solaire à large spectre SPF 30 ou plus tous les jours, même par temps nuageux ou en hiver.

3.   Surveillance de la Peau : Effectuez des examens réguliers de la peau pour détecter tout changement suspect et consultez un dermatologue annuellement.

Au dela de 60 ans 

1.   Besoin de Vitamine D : Les personnes âgées peuvent avoir besoin de plus de vitamine D. Une exposition quotidienne au soleil de 15 à 20 minutes peut être bénéfique, en tenant compte des capacités individuelles.

2.   Protection Renforcée : La peau devient plus fragile avec l’âge, nécessitant une protection solaire rigoureuse avec des vêtements, des chapeaux et une crème solaire SPF 30 ou plus.

3.   Suivi Médical : Consultez régulièrement un dermatologue pour des examens de la peau, particulièrement si vous avez des antécédents de problèmes cutanés.

En conclusion

 L’exposition au soleil doit être adaptée à chaque groupe d’âge pour tirer parti de ses bienfaits tout en évitant les risques associés. Une protection adéquate, combinée à une exposition modérée et à des habitudes de prévention, permet de bénéficier des effets positifs du soleil de manière sécurisée tout au long de la vie.

Une question ? votre pharmacien est là pour vous répondre.  

Les vaccinations obligatoires par tranche d'âge en France 

En France, les vaccinations obligatoires varient selon l’âge et sont définies par les autorités de santé pour protéger contre certaines maladies graves. Voici un récapitulatif des vaccins obligatoires par tranche d’âge :

Nourrissons et jeunes enfants (0-18 mois)

1.   À 2 mois :

      •   Diphtérie, Tétanos, Poliomyélite (DTP)

      •   Coqueluche

      •   Haemophilus influenzae type b (Hib)

      •   Hépatite B

      •   Pneumocoque

      •   Méningocoque C (injection unique à 5 mois)

2.   À 4 mois :

      •   Rappel de Diphtérie, Tétanos, Poliomyélite (DTP)

      •   Rappel de Coqueluche

      •   Rappel de Haemophilus influenzae type b (Hib)

      •   Rappel d’Hépatite B

      •   Rappel de Pneumocoque

3.   À 11 mois :

      •   Rappel de Diphtérie, Tétanos, Poliomyélite (DTP)

      •   Rappel de Coqueluche

      •   Rappel de Haemophilus influenzae type b (Hib)

      •   Rappel d’Hépatite B

      •   Rappel de Pneumocoque

      •   Premier vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR)

4.   À 12 mois :

      •   Vaccin contre la méningite à Méningocoque C (si pas fait à 5 mois)

Enfants (1-10 ans)

1.   À 6 ans :

      •   Rappel de Diphtérie, Tétanos, Poliomyélite (DTP)

      •   Rappel de Coqueluche

      •   Deuxième dose de vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR)

Adolescents (11-19 ans)

1.   À 11-13 ans :

      •   Rappel de Diphtérie, Tétanos, Poliomyélite (DTP)

      •   Rappel de Coqueluche

      •   Vaccin contre les infections à papillomavirus humains (HPV) (recommandé pour les filles et les garçons)

2.   À 14-16 ans :

      •   Rappel de Diphtérie, Tétanos, Poliomyélite (DTP)

      •   Rappel de Coqueluche (si non fait à 11-13 ans)

3.   À 16-18 ans :

      •   Vaccin contre la méningite à Méningocoque C (si non fait plus tôt)

Adultes

1.   Tous les 20 ans :

      •   Rappels de Diphtérie, Tétanos, Poliomyélite (DTP) à 25 ans, 45 ans, et 65 ans

2.   Tous les 10 ans :

      •   Rappels de Diphtérie, Tétanos, Poliomyélite (DTP) à partir de 65 ans

Cette liste peut évoluer en fonction des recommandations des autorités sanitaires françaises, et il est conseillé de consulter son médecin ou les sites officiels pour obtenir les informations les plus récentes et complètes.

Mise à jour juillet 2024. 

Résurgence de la coqueluche en France en 2024  : la nécessité de se faire vacciner

La coqueluche, une maladie respiratoire hautement contagieuse causée par la bactérie Bordetella pertussis, connaît une résurgence en France ces derniers mois. Cette maladie, autrefois largement contrôlée par la vaccination, revient de manière inquiétante, affectant principalement les nourrissons, les jeunes enfants et les adultes non vaccinés ou mal vaccinés.

Causes de la résurgence

Plusieurs facteurs contribuent à cette résurgence :

1.   Diminution de l’immunité vaccinale : Les vaccins actuels contre la coqueluche, bien qu’efficaces, offrent une protection qui diminue avec le temps. Les adultes vaccinés dans leur enfance peuvent ainsi devenir susceptibles à l’infection à l’âge adulte.

2.   Baisse des taux de vaccination : Dans certaines régions, on observe une diminution des taux de vaccination en raison de la réticence vaccinale. Les mouvements anti-vaccins et la désinformation sur les effets secondaires des vaccins contribuent à cette baisse.

3.   Changement dans les souches bactériennes : Des études suggèrent que la bactérie Bordetella pertussis pourrait avoir évolué, développant des souches qui échappent partiellement à la protection conférée par les vaccins actuels.

Conséquences sanitaires

La résurgence de la coqueluche en France entraîne plusieurs conséquences sanitaires :

•  Augmentation des cas chez les nourrissons : Les nourrissons de moins de six mois, trop jeunes pour avoir complété leur série de vaccinations, sont particulièrement vulnérables. La coqueluche peut entraîner des complications graves chez ces jeunes patients, y compris des pneumonies, des convulsions et même la mort.

•  Propagation communautaire : Les adolescents et les adultes, même ceux ayant été vaccinés dans leur enfance, peuvent contracter et propager la maladie. Ces groupes peuvent présenter des symptômes moins graves, mais ils jouent un rôle crucial dans la transmission de la coqueluche aux populations plus vulnérables.

Stratégies de prévention

Pour combattre cette résurgence, plusieurs stratégies peuvent être mises en œuvre :

1.   Rappels vaccinaux : Il est crucial d’introduire des rappels vaccinaux pour les adolescents et les adultes afin de maintenir un niveau élevé d’immunité au sein de la population.

2.   Vaccination des femmes enceintes : La vaccination des femmes enceintes au cours du troisième trimestre de grossesse est recommandée pour protéger les nouveau-nés par le transfert d’anticorps maternels.

3.   Amélioration de la couverture vaccinale : Il est essentiel de renforcer la couverture vaccinale, en particulier dans les régions où les taux sont faibles. Cela passe par des campagnes de sensibilisation et l’amélioration de l’accès à la vaccination.

4.   Surveillance accrue : Une surveillance accrue des cas de coqueluche permettrait une détection rapide des épidémies et une réponse rapide pour les contenir.

En conclusion : 

 Le renforcement de la vaccination, tant chez les enfants que chez les adultes, est essentiel pour contrôler cette maladie et protéger les populations vulnérables.

Votre pharmacien peut désormais prescrire et vacciner les adultes et les enfants de plus de 11 ans, pour les vaccins mentionnés dans le calendrier des vaccinations (diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche, grippe, papillomavirus humains, rougeole, oreillons, rubéole, etc.), selon les recommandations y figurant.

Dépistage du cancer coloréctal

Vous avez entre 50 et 74 ans ?
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dans votre Pharmacie Lafayette Cherbourg.

Près de 95% des cancers colorectaux sont diagnostiqués après 50 ans. Plusieurs facteurs de risques ont été identifiés correspondant au mode de vie : consommation d’alcool, tabagisme, sédentarité, inactivité physique, surpoids, alimentation faible en fibres, excessive de viande rouge ou viandes transformées.

Qu’est-ce que le cancer colorectal ?

C’est une tumeur maligne de la muqueuse du côlon ou du rectum. Le cancer colorectal se développe d’abord localement, puis les cellules cancéreuses peuvent migrer dans l’organisme par la circulation sanguine et le système lymphatique pour constituer des métastases. Les plus fréquentes se localisent au niveau du foie et des poumons.

Pourquoi se faire dépister ?

Le cancer colorectal évolue le plus souvent sans symptômes ni signes perceptibles dans un premier temps. Or, quand il est diagnostiqué tôt, il se soigne dans 9 cas sur 10.

Comment ça marche ?

Ce test est à réaliser chez vous, il repose sur la détection dans les selles de sang non visible à l’œil nu. Adressez-vous directement à votre pharmacien pour obtenir votre kit gratuit que vous ayez ou non reçu l'invitation au dépistage du cancer colorectal par l’Assurance Maladie.

   Allergies aux pollens : rappel des bons gestes    

Soyez encore plus attentif à ces recommandations en cas de pics de pollution atmosphérique.
Des informations sur les épisodes de pollution atmosphérique et les recommandations à suivre sont disponibles sur le site dédié à surveillance de la qualité de l’air de Normandie : https://www.atmonormandie.fr 

Consultez en ligne la base de données officielle des médicaments

cliquez ici pour accéder direment à la base de données

La base de données publique des médicaments permet d'accéder à des données et documents de référence sur les médicaments commercialisés ou ayant été commercialisés durant les trois dernières années en France.

Cette base de données administratives et scientifiques sur les traitements et le bon usage des produits de santé est mise en œuvre par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), en liaison avec la Haute Autorité de santé (HAS) et l'Union nationale des caisses d'assurance maladie (UNCAM), sous l'égide du ministère des Affaires sociales et de la santé.

Dépistage du cancer du sein : bénéfices et limites 

Comme tout acte médical, le dépistage du cancer du sein présente à la fois des bénéfices et des limites. L’impact du dépistage sur la diminution de la mortalité par cancer du sein fait l’objet de débats, comme ses effets négatifs notamment en matière de surdiagnostic et de surtraitement.

La décision de s’engager dans une démarche de dépistage est un choix personnel : prendre connaissance des bénéfices et des limites de cette démarche de dépistage permet de décider ou non d’y participer, en toute connaissance de cause.

Les bénéfices du dépistage

Un gain de temps sur la maladie

Le dépistage permet de détecter tôt une éventuelle anomalie ou un cancer avant l’apparition de symptômes.

De réelles chances de guérison 

Guérir d’un cancer du sein dépend de plusieurs facteurs dont l’âge de la personne, la taille et le type de la tumeur, le stade de la maladie (atteinte de la peau, nombre et situation des éventuels ganglions envahis, métastases dans d’autres organes). De manière générale, plus les cancers du sein sont détectés tôt et plus les chances de guérison sont importantes. La détection précoce permet à 99 femmes sur 100 d’être en vie 5 ans après le diagnostic.

Des traitements moins lourds pour une meilleure qualité de vie

Le traitement proposé pour traiter un cancer du sein dépend en partie du stade auquel il est découvert. Les cancers détectés à un stade précoce nécessitent, en général, des traitements moins lourds et moins agressifs, avec moins de séquelles.

Un programme qui répond à des exigences de qualité strictes

En complément du contrôle systématique des mammographes, tous les 6 mois, le programme national de dépistage des cancers du sein répond à des exigences de qualité strictes. Les radiologues et les manipulateurs en radiologie sont spécifiquement formés. Les clichés de mammographie jugés normaux sont relus par un second radiologue. Enfin, le programme est régulièrement évalué afin de le faire évoluer en continu. 

Un examen pris en charge à 100% par l'Assurance Maladie

Dans le cadre du dépistage organisé des cancers du sein, la mammographie est prise en charge à 100 % par votre caisse d'assurance maladie, sans avance de frais de votre part. Si des examens complémentaires vous sont prescrits par le radiologue, leur prise en charge se fait dans les conditions habituelles de remboursement, c'est-à-dire à hauteur de 70 % sur la base du tarif conventionné.

Les limites du dépistage 

La survenue d’un cancer de l’intervalle

C’est un cancer qui survient entre 2 dépistages.
Cette situation est rare. Pour 1 000 femmes qui réalisent un dépistage, moins de 2 d’entre elles développeront un cancer entre 2 dépistages.
N’hésitez pas à consulter un médecin si vous remarquez des changements inhabituels de vos seins entre 2 dépistages.

Un surdiagnostic et un surtraitement

Il arrive parfois que l’on diagnostique et traite un cancer qui n’aurait pas ou peu évolué.
Dans l’état actuel des connaissances scientifiques, le diagnostic ne permet pas de distinguer les cancers qui vont évoluer – qui sont majoritaires – de ceux qui évolueront peu ou qui n’auront pas de conséquences pour la femme concernée (10 à 20 % des cancers détectés). Pour ces cancers, qui n’auraient pas été découverts en l’absence de mammographie, on parle de "surdiagnostic".
Par précaution, il est proposé de traiter l’ensemble des cancers détectés, ce qui peut entraîner un “surtraitement”.
Les chercheurs travaillent actuellement à identifier les cancers susceptibles d’être peu évolutifs pour proposer des traitements adaptés.

La survenue d’un cancer radio-induit

La mammographie expose à des rayons X et une exposition répétée peut parfois entraîner l’apparition d’un cancer. Elle ne doit donc être utilisée que si elle est utile.
Le risque de décès par cancer radio-induit est de l’ordre de 1 à 10 pour 100 000 femmes ayant réalisé une mammographie tous les 2 ans pendant 10 ans. Le nombre de décès évités avec le dépistage est largement supérieur au risque de décès par cancer radio-induit.
À titre indicatif, si une femme suit strictement la recommandation de participation au programme de dépistage organisé de 50 à 74 ans, elle réalisera 13 mammographies au total. Son exposition aux rayonnements ionisants représentera alors au total le quart de celle provoquée par un scanner abdominopelvien, acte très courant.
Les mammographies représentent en France moins de 2 % de l’exposition totale de la population aux rayonnements ionisants.

Un résultat dit "faux négatif" ou "faux positif"

Faux négatif
Un résultat négatif indique qu'aucune anomalie n'a été détectée. Or une anomalie, voire un cancer, peut ne pas avoir été repérée. Il s'agit alors d'un résultat "faux négatif".
La double lecture des clichés de la mammographie permet de réduire considérablement ce risque.

Faux positif
Un résultat positif indique la présence d'une anomalie. Dans la plupart des cas, il se révèle que l’anomalie découverte est bénigne et qu’il ne s’agit pas d’un cancer. On parle alors d’un résultat “faux positif”.

Documents et liens utiles  :
Livret d’informations pratiques sur le dépistage des cancers du sein
À TÉLÉCHARGER AU FORMAT PDF EN CLIQUANT SUR CE LIEN 

Vaccination Grippe et Covid  

Consultation en ligne avec Doctolib - sur rendez-vous 

Le site Doctolib permet aux patients de prendre des rendez-vous en ligne avec des médecins généralistes et de profiter de téléconsultations vidéo.
En pharmacie,  il permet vous également de prendre rendez-vous pour la vaccination,  la grippe saisonnière ou le Covid 19,  la prise de mesure dans le cadre de la contention, mais également de prendre rendez-vous avec un pharmacien lorsque vous avez été opérée du sein et que vous recherchez un accompagnement et les conseils d'un professionnel de santé. 

Les poux : comment s'en débarasser ? 

1. Identifier les poux. Les poux sont de petits insectes de couleur brune qui se trouvent sur le cuir chevelu. Ils mesurent environ 3 mm de long et ont six pattes. Les lentes sont les œufs des poux. Elles sont de couleur blanche et adhèrent au cuir chevelu à proximité des racines des cheveux.

2. Traiter les poux. Il existe plusieurs traitements contre les poux disponibles en pharmacie. Ces traitements sont généralement sous forme de shampoing, de lotion ou de crème. Il est important de suivre les instructions du fabricant lors de l'utilisation de ces traitements.

3. Éliminer les poux et les lentes du cuir chevelu. Après avoir traité les poux, il est important de les éliminer du cuir chevelu. Cela peut être fait en peignant les cheveux avec un peigne à poux. Le peigne à poux doit avoir des dents fines et serrées. Il est important de peigner les cheveux soigneusement, en particulier près du cuir chevelu.

4. Nettoyer les vêtements et les draps. Les poux et les lentes peuvent vivre jusqu'à 24 heures en dehors du cuir chevelu. Il est important de laver tous les vêtements, draps, serviettes et autres articles de literie qui ont été en contact avec une personne infestée de poux. Il faut laver ces articles à l'eau chaude (au moins 60 degrés Celsius) et les sécher au sèche-linge pendant au moins 30 minutes.

5. Informer les autres personnes. Si une personne de votre famille est infestée de poux, il est important d'informer les autres personnes qui ont été en contact avec elle. Ces personnes doivent également se faire examiner à la recherche de poux.

Voici quelques conseils supplémentaires pour prévenir les poux :

• Éviter le contact rapproché avec une personne infestée de poux.

• Ne prêter ni prêter de peignes, de brosses, de chapeaux ou d'autres articles personnels à une personne infestée de poux.

• Vérifier régulièrement la tête de vos enfants à la recherche de poux.

• Garder les cheveux courts.

• Utiliser un peigne à poux régulièrement.

Si vous avez des questions ou des préoccupations concernant les poux, n'hésitez pas à consulter votre pharmacien.

NOUVEAU :
TÉLÉCONSULTATION MÉDICALE SANS RENDEZ-VOUS 

Dépistage du cancer colorectal 

La contraception d’urgence pour tous, 
100 % prise en charge par l’Assurance maladie

Le décret n° 2023-81 du 6 février 2023 instaure la prise en charge à 100 % par l’Assurance maladie des médicaments de contraception d’urgence dispensés sans prescription par les pharmaciens.

En pratique, la délivrance gratuite de la contraception d’urgence hormonale est accompagnée d’une information claire et concise, mentionnant les consultations d’information et de suivi de contraception.

Celles-ci sont prises en charge, sans avance de frais, pour les femmes de moins de 26 ans.

Les personnes majeures doivent être assurées sociales et présenter leur carte vitale ou leur attestation de droits pour bénéficier de la délivrance gratuite de la contraception d’urgence.

Pour les jeunes filles mineures, la délivrance est anonyme.

En savoir plus : onsexprime.fr le site de Santé Public. 

Collecte des médicaments périmés ou non utilisés :
vous êtes formidables ! 

En pharmacie, comment sont protégées  vos données de santé ?  01-02-2023

 Vous choisissez votre pharmacien sur la base de la confiance que vous lui accordez. Dans le cadre de cette relation de confiance, votre pharmacien vous garantit des soins pharmaceutiques de qualité, respectueux de vos droits en tant que patient.

Votre pharmacien participe à un projet d'intérêt public mené par IQVIA, intitulé LRX, dans le cadre duquel sont menées des études sur la bonne utilisation des médicaments au quotidien. .

L'objectif de ce projet est de fournir aux acteurs du monde de la santé, des d'outils afin  d'améliorer la qualité des soins. Votre pharmacien transmet donc à IQVIA des données vous concernant, non nominatives (principalement votre âge) dans le respect permanent de la réglementation relative à la protection des données personnelles (RGPD).

Vous disposez d’un droit d'opposition au traitement de ces données qui, si vous l'exercez, vous permettra de mettre fin aux données non nominatives vous concernant par IQVIA et ce, quelle que soit la pharmacie dans laquelle vous vous rendez.

Pour en savoir plus sur le traitement des données par IQVIA et sur vos droits, nous vous invitons à consulter la notice d'information en cliquant sur ce lien :
https://pharmastat.iqvia.com/protection-des-donnees-personnelles

Les principales études réalisées à partir de ces données ?

• Évaluer et suivre le bon usage des médicaments, identifier les interactions médicamenteuses dangereuses.

• Analyser et comprendre la prise en charge des patients.

• Évaluer la persistance et l’observance aux traitements, identifier les facteurs associés.

• Analyser les caractéristiques des patients (âge, sexe, co-morbidités, facteurs de risques, …) en fonction des pathologies traitées.

• Identifier les disparités régionales en termes d’incidence, prévalence des pathologies traitées, de prise en charge des patients et de leur parcours …

Quels sont les vaccins obligatoires en France en 2024 ?  

En France, hormis pour les enfants,  il n'y a pas de vaccins obligatoires pour tous, mais certaines vaccinations sont recommandées ou obligatoires dans certaines situations. Les vaccinations recommandées comprennent celles contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, l'Haemophilus influenzae de type b, l'hépatite B, les pneumocoques, les méningocoques et le rotavirus.
Les vaccinations obligatoires concernent les professionnels de santé et les personnels des établissements accueillant des personnes âgées ou des personnes en situation de handicap, et celles pour les voyageurs se rendant dans certains pays.
Le centre médical de l'Institut Pasteur accompagne les voyageurs dans la préparation médicale de leur périple. Ce lien vous amène directement sur la carte des pays, avec pour chacun les informations de vaccination à jour.

Pour les enfants, quels sont les vaccins obligatoires en 2024 ? 

• Diphtérie, tétanos, poliomyélite (DTP)

• Haemophilus influenzae b (Hib)

• Coqueluche (à partir de 2018)

• Pneumocoque

• Méningocoque C conjugué

• Rougeole, oreillons, rubéole (ROR)

Il est également recommandé de vacciner contre :

• HPV (papillomavirus) pour les filles à partir de 11 ans

• Hépatite B

• Varicelle

• Méningocoque B conjugué

• Grippe saisonnière (à partir de 6 mois)

A quel âge faire vacciner ses enfants en 2024 ? 

Vaccinations obligatoires :

• Diphtérie, tétanos, poliomyélite (DTP) : 3 doses à 2, 4 et 11 mois, puis rappel à 4 ans et 11 ans.

• Haemophilus influenzae b (Hib) : 3 doses à 2, 4 et 11 mois.

• Coqueluche : 2 doses à 2 et 4 mois, puis rappel à 11 mois et 4 ans.

• Pneumocoque : 3 doses à 2, 4 et 11 mois.

• Méningocoque C conjugué : une dose entre 12 et 23 mois, puis rappel à 11 ans.

• Rougeole, oreillons, rubéole (ROR) : 2 doses à 11 mois et 16 ans.

Vaccinations conseillées :

• HPV (papillomavirus) : 2 doses pour les filles à partir de 11 ans.

• Hépatite B : 3 doses à 0, 1 et 6 mois.

• Varicelle : une dose entre 12 et 18 mois, ou après 2 ans si non vacciné avant.

• Méningocoque B conjugué : 2 doses de 6 à 24 mois, puis rappel à l'âge de 11-12 ans.

• Grippe saisonnière : une dose annuellement à partir de 6 mois

Il est important de noter que ces recommandations peuvent varier en fonction des situations particulières (par exemple, pour les enfants ayant un système immunitaire affaibli) et des évolutions de la recommandation vaccinale. Il est donc conseillé de consulter un médecin pour connaître les recommandations les plus récentes.